Dernière mise à jour : mai 27, 2021 par
Le sujet ne concerne pas particulièrement les bienfaits du jeu vidéo. Ce dernier peut permettre de rencontrer du monde en jouant en ligne, d’apprendre une nouvelle langue, d’améliorer nos réflexes et notre imagination.
Nous allons plutôt regarder à la loupe la petite zone d’ombre restante, vous savez, celle qui ne nous permet plus de socialiser, celle qui nous coupe de notre famille et de nos amis. C’est en effet, entre d’un côté le jeu vidéo et de l’autre côté les sautes d’humeur, la contrariété et l’exclusion sociale que se cache la maltraitance.
L’exclusion des majeurs
S’interroger sur la maltraitance numérique des mineurs, c’est donc identifier de quelle manière le domaine numérique peut avoir une influence négative sur l’individu, et jusqu’à quelle intensité. Notre intérêt portera avant tout sur le mineur (c’est-à-dire tout individu de moins de 18 ans). Il est le plus vulnérable mais également le plus protégé par la loi.
Pour lutter contre la maltraitance numérique des mineurs de nombreux acteurs entrent en jeu.
- Le principal, évidemment, est l’Etat. La Loi doit trouver un équilibre entre le respect fondamental de la vie privée et familiale (article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme) et la nécessité, toujours plus d’actualité, de protéger le mineur face aux dangers que peuvent représenter les jeux vidéo.
- Pour autant, les jeux vidéo ne mettent pas uniquement la responsabilité étatique sur le tapis. Nous le verrons, l’enfant est le principal acteur de sa relation avec les jeux.
- Les parents sont de même la principale barrière posée entre le mineur et la maltraitance numérique.
- Les industries du jeu jouent également un rôle fondamental dans la maltraitance numérique.
Ce site vise à vous permettre d’avoir toutes les clés en main pour vous défendre contre cette forme de maltraitance et pour la combattre, tant dans votre entourage familial direct qu’à une plus large échelle.
